• J'étais le soleil de cette étoile qui n'a pas su briller sur cette terre trop hostile...

    Je suis le soleil qui pleure son étoile...Le ciel vient d'allumer son âme...

    Et les larmes coulent sur mon visage rempli de detresse, ouvrant mes malles de regrets...

    "Hey Jo" criait la petite fille à son Papa :Je t'aime...

     


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    Mat m’a maté matez Mat mate, matez Mat mate, je suis maté.

    Dame et roi se sont trouvés, bien décidés à avancer, toujours toujours du même côté.

    Equipe soudée et bien armée, contre l’amour mal mené, Je me souviens de leur folie, innocente, passionnée, la sublime enfin en vie…

    Règles du jeu modifiées, infliger à son adversaire bien repéré, l’échec et mat de la bien-aimée. Le roi avait tout calculé, pour voir sa dame se coucher.

    Mat m’a maté matez Mat mate, matez Mat mate, je suis maté.

    Les adversaires sont opposés, règles du jeu bien posées, de part et d’autre du plateau, les deux joueurs plantent le drapeau,

    Partis pour avancer ensemble, c’est l’un vers l’autre qu’ils s’affrontent.

    Premier tournoi rien vue venir, menacer de capture, le temps n’est plus aux rires, victoire au joueur qui mat, matez Mat matte.

    Mat m’a maté matez Mat mate, matez Mat mate, je suis maté.

    Les tours que tu m’as joué amour, du haut de ta tour tout calculé amour, le roi du jeu si bien nommé s’est relevé, laissant sa dame à terre, vite remplacée.

    C’est bien connu sur l’échiquier, la dame se déplace sur longue durée, alors que pauvre roi flippé, d’une case à une va avancer.

    Echiquier divisé d’une case à l’autre bien dessiné, alterne le claire obscure d’une histoire peu commune, l’un poursuit dans la lumière et abandonne dans l’ombre son encombrante cavalière.

    Voyez l’adversaire si bien maté, situation bien négociée, Menacé de capture, il se défile pauvre et puérile.

    Voila qu’il sort l’arme du lâche, prise en passant jouée de deux cases, évite lâchement la confrontation du pion adverse, perverse attitude du joueur qui mate.

    Mat m’a maté matez Mat mate, matez Mat mate, je suis maté.

    Attention camarade, toutes parties ne se terminent pas par un échec et mat, le grand joueur peut abandonner s'il estime que la situation est sans espoir, moi j’voulais jouer au plus rusé, il ma maté ;

    « Le roi des jeux » tu portes bien ton nom, Joue mon amour, la partie est finie. Ejectée dans une situation en prise sans pouvoir y remédier…j’suis coincée.

    L’excès de jeu d'échecs conduit, lui aussi, à la folie, J’me trouve sur sa trajectoire capturée, éjectée définitivement de l’échiquier. Victoire au joueur qui mate.

    Mat m’a maté matez Mat mate, matez Mat mate, je suis maté.

     

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  • Aujourd’hui c’est vendredi, la souris court faire son trou. Après une courte hibernation, c’est le corps endolori que la ptite bête reprend doucement le cours de la vie. Elle s’étire les courtes pattes, dénoue son cou qui lui fait toujours aussi mal, les cervicales saturent de porter une tête trop encombrée, coup d’œil à bison futé, rien d’imprévisible à cette heure de sa vie ; 4 kilomètres de bouchons sur l’autoroute de la liberté…l’embouteillage de ses pensées l’empêche depuis des années de se révéler. La nuit commence à tomber, il y avait pourtant un beau soleil aujourd’hui, celui qui vous réchauffe le cœur quand l’hiver commence à vous peser…La souris voulais s’évader dans son livre assise à une terrasse de café où la ville laisserait passer les rayons…mais il fallait creuser son trou…demain, demain si le soleil est au rendez-vous elle se motivera.

    La nuit s’est bien installée à présent, et la souris se demande ce que fond les autres souris, ses amies de cœurs si loin d’elle, trop de distance pour ses ptites pattes fragiles pour pouvoir savourer leur présence…chapitre nostalgique de cette époque passée trop vite consumée.

    Pas grave, la souris connait trop bien le prix des regrets. Mais un jour elle se vengera sur la vie, et la croquera sans que son piège ne l’ai vu venir…Elle souri, timidement mais pleine d’espoir.

    L’heure de la détente a sonnée, celle qu’elle savoure avec elle-même, musique maestro, et que ça lui décolle le cœur, tant pis pour la vieille du pallier sans doute en train de mater la tite lucarne, hypnotisée. Le son poussé à fond, à défaut d’être avec ses étoiles, c’est instinctivement qu’elle demande au grand Bashung de reprendre du service pour la rendre vivante. Elle remonte les manches, ses pas la décolle du sol, le temps ne compte plus, déchainée, tout relâcher, oh oui, la musique la fait vraiment vibrer et c’est ce qui nourri sa vie. Elle se nourri, s’hydrate, vie chacune des notes…peut importe l’autoroute bouchée, à cette instant elle braque à 90°, pris le raccourci vers l’oubli et laissé derrière elle l’embouteillage des pensées…Le chat est parti et alors ? La souri danse, laissez là danser.


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  • Un jour sans. Encore un, c’est ce qu’elle dit. C’est ce qu’elle dit pour se mentir. Accuser le coup, la vie piétine, le temps défile, vie mise sur pause, attendre la vie. 16h38, mis nez dehors après word remis en page et quelques mails vite expédiés. Vite rentrer, le temps est triste, l’humeur maussade, le ciel est gris de larmes…la fille aussi. Chaussure trouée, chaussette mouillée, parapluie déployé histoire de passer entre les gouttes…

    La fille qui pleurait sous son parapluie vient de rejoindre sa bulle solitaire, elle regarde  ses pas qui coulent dans la rue, pieds mis sur marche automatique, elle contemple l’autre bulle, celle d’un monde en marche, avec cette atmosphère si particulière des jours de pluie. A la sortie des écoles, les mères s’agitent pour rassembler leurs tous petits, emmitouflés dans leurs kit « jour de pluie »,  alors la fille sous son parapluie esquisse un sourire, et se dessine secrètement le croquis d’une future vie, les petites mains de Jules et Lili bien au chaud dans sa main, sa vie. Les rues sont vident les jours de pluies, des silhouettes passent à toutes vitesses, disparaissent aux coins des rues, rejoindre leurs chauds foyers, et puis quelqu’un à qui parler…Les voitures s’essuient les larmes au rythme déchainé des essuie-glaces, même les chiens passent leurs chemins, pas l’temps de passer dire bonjour aux copains du coin. Le monde tourne à toute vitesse, les jours de pluie ont cette magie, les ptites fourmis sous leurs parapluies s’affolent, vite à l’abri…Haha ; il doit bien se marrer lui là haut !

    Mais la fille qui pleurait sous son parapluie aiment ces jours de pluies, et replie soudain son parapluie. Elle prend une grande inspiration, reprend le pilotage manuel de ses pas, la marche a ralentie, elle lève la tête les yeux fermés, et se laisse embrasser par les gouttes. Là elle sent qu’elle existe, dans ces moments où elle est triste, elle savoure cet instant, juste une seconde suspendue dans le temps, le chagrin du ciel la fait se sentir en vie. Oui, là, dans cet instant, dans un instant comme celui-ci elle se sent vivante, mais le temps reprend son temps, la fille redéploye son parapluie ; « Il faut que je rentre maintenant, oui c’est ça, rentrons. »


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  • Cœur d’artichaut a froid ce soir, les feuilles fanées, le dos courbé, la tige fébrile va bientôt tomber. A côté le pot est vide, vinaigrette évaporée, personne pour la manger. Les feuilles fanées, s’est fatiguée voulant briller, mais trop pleuré pour être regardée. Cœur d’artichaut pas chaud dehors, pas à pas pour rentrer au chaud, panneaux défilent d’écriteaux pour deux « ce soir pour nos amoureux, l’apéritif est offert »…  « Promotion sur les roses : dites-lui avec des fleurs »… des cœurs, partout des cœurs, on vend sur le dos de l’amour, on vend l’amour en promotion, juste aujourd’hui. Des cœurs partout, partout des cœurs, main dans la main la règle de deux est de mise ce soir m’sieur dame, qu’on se le dise ! Des cœurs partout, partout des cœurs, mon cœur est lourd…lourd de rancœur, avant l’heure c’est pas l’heure, après l’heure c’est plus l’heure, mais c’est quelle heure quand il est l’heure ? Et si on tient compte du changement d’heure on peut peut-être gagner une heure ? Gagner du temps, le retarder, le remonter, le modifier, le modeler, le dorloter, l’enchainer, l’arrêter, le savourer? Laisser le temps au temps, l’artichaut à froid dedans, mais dedans c’est tellement bon, que seul le bon connaîtra la cuisson.


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