• Envie d’écrire. Bon début. Point.

    Pause prise. Mille débuts me sont venus. Page vierge ouverte puis c’est la panne. Pause.

    Panne c’est pas ça, ça fusionne, ça pense trop, ça veut se structurer, comment commencer, puis ce début qui n’était pas prévu, jeté sur papier, point. Pause. Je structure ou je lâche comme ça vient ?

    J’essaie de retrouver tout ce qui est venu y’a 5 minutes…Mais tout s’est embrouillé, c’était pourtant pas mal, dans ma tête, y’a 5 minutes, à me dire…envie d’écrire. Le chat gratte à la porte. Pause.

    Coupe l’élan. Mais essayer de lâcher mots ou maux sur page vierge, qui depuis quelques phrases complètements futiles n’en est plus un.

    Et puis à quoi ça rime. Justement ça ne rime pas, ça ne rime à rien.

    Ce texte sera court, futile, sans but ni contenu .On à le droit. Ce soir on a le droit.

    Je garderai ce trop plein de pensées pour moi. Je les étouffe ou je les nourries, retourne, analyse, évite, reprends, jette, fuis, entretiens, espère, pleure, espère, crois, oublie, pleure, espère, perds, enfouie, explose, explore, dors…Dors, oui dors. Et puis on se dit à demain. Demain tu verras bien. Point. Pause.


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  • Les femmes artistes sont dangereuses dixit Laure et Camille…

    Ma mère artiste est dangereuse…Ne vous approchez pas vous dis-je,

    Mon sang ma vie, elle peint tout ses non dits,

    Ne vous approchez pas vous dis-je, ma mère artiste où l’interdit est dit.

    Visages cachés, vis l’âge caché, gâchée la gâche gouache asséchée, lassée…

    J’ai cru l’aidé, maux mis à mal, mal à l’aise j’ai tenté persuadée puis laissée…je pars me cacher.

    Mecs abîmés, l’artiste est touchée, trébuche et sombre…va falloir relever.

    Pas  mon rôle pas ma place, c’est où ma place c’est quoi mon rôle ?

    Mec abîmé, l’artiste percutée, approche-pas, touche-pas, j’ai 6 ans et je mords.

    Je me joue gardienne d’un royaume où elle serait reine, et le nouveau roi est ma proie :

    Tapis dans l’ombre j’observe la valse qui se danse à contretemps,

    Les fausses notes se multiplient et le chef d’orchestre a foutu l’camp.

    Passer 1er galop pour mieux reprendre les rênes, parcours d’obstacles semés d’embuches,

    La trotteuse s’emballe avant la tempête, le temps n’est plus aux rires et l’insouciance trébuche…

    Amour pris au galop trop fort trop tôt, saute pas au trop, foutu d’avance…aux héros de la voltige !

    Atteindre quoi ? Pas de plan pas de but pas de gardien…Butte buche rebute lutte lutte lutte et… percute.

    Mec abîmé, l’artiste percutée, approche-pas, touche-pas, j’ai 6 ans et je mords.

    Les jonquilles jonchaient le sol, dans la forêt de mes idoles…

    J’entends encore le coucou, le pivert, et les têtards qui dans mon sceau se marrent,

    Le sable de couleur  qui s’effrite sous ses doigts, les visages qui apparaissent…Chuttt l’artiste s’exprime…

    et ma sœur de cœur qui transforme en rire les larmes de mon cœur…

    Le temps est suspendu au milieu de mes feuillus, mais voilà qu’une fois rentrée mes jonquilles sont transformées…

    Le sol n’est que champs de narcisses dans cette maison hantée…et entraine ma reine au fond de ses abysses….Prends ma main crie la fillette !

    Le chasseur maîtrise sa proie, hypnotisée, paralysée, lui prêt à tirer…le tire ne sera pas loupé.

    Pervers est en ballade dans son champ de narcisses, je le sens grignoter les escaliers, la reine, mais la princesse ne se laisse pas bernée…

    Le chemin sera long mais ma reine saura un jour dire non, et ressèmera des jonquilles à la place des narcisses.

    Et comme le chante si bien Jacques ; un jour c’est sur la valse reprendra la danse et

    … « au premier temps…Toute seule tu souris déjà …Je suis seule mais je t’aperçois !

    Une valse à trois temps, qui s’offre encore le temps, qui s’offre encore le temps de s’offrir des détours du côté de l’amour…

    Comme c’est charmant. »

    Ma Reine


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  • Pomme d'amour - Bouddha d'ailleurs

     

    Pardon, j’ai perdu mes mots…oh je vous rassure, perdu mots mais pas mes maux d’hier, par ailleurs mes maux d’amour sont pas au goût du jour, d’ailleurs perdu celui-là aussi, le goût de l’autre et ses péchés, péchés d’amour croquer la pomme du pécher et repêcher mon cœur dans un verger sans fleurs, on verra plus tard pour la pèche va…et la pomme, d’amour celle-là ? Sais plus si je l’ai déjà gouté tiens, penser à tester, pas celle qui s’offre des coquetteries chocolatées non, la vraie, la splendide qui revête à chaque fête sa robe rouge et son parfum sucrée…à vrai dire, toujours eu peur de ne pas savoir l’entamer la précieuse, alors je crois jamais tester…y penser, à l’occasion.

    Pas maux du jour l’amour toujours, juste envie d’ailleurs d’ailleurs l’ailleurs approche. Excitation teintée de craintes mais la routarde parcourra les terres du soleil, de Bouddha et ses couleurs, respirer l’ailleurs et marcher jusqu’à te trouver toi, mon ailleurs.

     

    Pomme d'amour - Bouddha d'ailleurs

     


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  • Where are you my little Joe…

    Tonight, I’m just thinking about you…

    Where are you oh little Joe…

    I’m just playing some music with you…tonight.

    My little star’s just shining tonight,

    Please don’t speak, don’t cry, and just look at the sky,

    My little Joe plays tonight, just listen tonight and don’t cry,

    It plays guitar up there and I like it,

    It plays guitar up there it’s my shining star…

    My little Joe played me that old thing,

    Youou, I like it!

    Tonight I don’t want to cry, tonight I’m listening my little Joe, leave me alone…

    It’s just me and you Joe…tonight I’m just thinking about you…


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  •  

    Accueil

     

    Elle voudrait écrire, mais elle n’y arrive pas. Elle a des tas d’écrits rodeurs pas encore écrits qui poussent des cris de cœurs dans la lueur de ses nuits, lancés au galop de ses peurs qui, à cette heure-ci, n’avancent encore qu’au trot.

    Trotter : l’aiguille du temps aime la narguer, dans son silence assourdissant lui rappeler que chaque instant vient de se conjuguer au passé, et que ses pas ne sont pas assez passés devant pour pouvoir les guider au présent. A présent que faire que dire, car comme elle l’a dit elle voudrait écrire mais elle n’y arrive pas, elle ne sait pas où cette déversé de mots-loin de ses maux-vous guidera…mots posés sans un sens à donner partis d’une envie- appartient déjà au passé. Vide de sens mais avide d’un sens à donner, ces mots sans maux ne vont rien donner. Juste poser, doigts sur clavier les laisser glisser…Puis repasser par là quand mots de maux futurs seront à l’heure du présent, pour mieux devenir passé.


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