• La souris danse

    Aujourd’hui c’est vendredi, la souris court faire son trou. Après une courte hibernation, c’est le corps endolori que la ptite bête reprend doucement le cours de la vie. Elle s’étire les courtes pattes, dénoue son cou qui lui fait toujours aussi mal, les cervicales saturent de porter une tête trop encombrée, coup d’œil à bison futé, rien d’imprévisible à cette heure de sa vie ; 4 kilomètres de bouchons sur l’autoroute de la liberté…l’embouteillage de ses pensées l’empêche depuis des années de se révéler. La nuit commence à tomber, il y avait pourtant un beau soleil aujourd’hui, celui qui vous réchauffe le cœur quand l’hiver commence à vous peser…La souris voulais s’évader dans son livre assise à une terrasse de café où la ville laisserait passer les rayons…mais il fallait creuser son trou…demain, demain si le soleil est au rendez-vous elle se motivera.

    La nuit s’est bien installée à présent, et la souris se demande ce que fond les autres souris, ses amies de cœurs si loin d’elle, trop de distance pour ses ptites pattes fragiles pour pouvoir savourer leur présence…chapitre nostalgique de cette époque passée trop vite consumée.

    Pas grave, la souris connait trop bien le prix des regrets. Mais un jour elle se vengera sur la vie, et la croquera sans que son piège ne l’ai vu venir…Elle souri, timidement mais pleine d’espoir.

    L’heure de la détente a sonnée, celle qu’elle savoure avec elle-même, musique maestro, et que ça lui décolle le cœur, tant pis pour la vieille du pallier sans doute en train de mater la tite lucarne, hypnotisée. Le son poussé à fond, à défaut d’être avec ses étoiles, c’est instinctivement qu’elle demande au grand Bashung de reprendre du service pour la rendre vivante. Elle remonte les manches, ses pas la décolle du sol, le temps ne compte plus, déchainée, tout relâcher, oh oui, la musique la fait vraiment vibrer et c’est ce qui nourri sa vie. Elle se nourri, s’hydrate, vie chacune des notes…peut importe l’autoroute bouchée, à cette instant elle braque à 90°, pris le raccourci vers l’oubli et laissé derrière elle l’embouteillage des pensées…Le chat est parti et alors ? La souri danse, laissez là danser.

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