• Je me demande…Pfff, ouai je m’demande…je me demande quoi au fait hun ? Vous le savez même pas vous alors à quoi bon…je me demande tellement de choses…de la plus insignifiante à la plus dramatique, de la plus torturante à la plus légère, oui, je me les demande toutes ces choses qui rodent dans ma tête comme un vautour qui attend le bon moment pour plonger sur sa proie…et la proie c’est moi. La proie c’est moi, bha oui voilà, on y est, on y revient, je suis le vautour de ma propre proie, je me dévore, il faut croire que j’aime ça ? Et pourtant croyez moi, je suis la première victime d’être ma propre proie…bien que certains vautours m’aient déjà bien grignoté par quelques endroits, finalement, je ne fais pas beaucoup mieux, peut-être même à cause d’eux justement ! Vous voyez ce que je veux dire ? Vous voyez ce cercle vicieux que je tente de dessiner, et peut-être pas refermé si vous ne m’avez pas suivi…oui parce que si j’en suis là aujourd’hui (bien que ça ne date pas d’hier cette affaire là) et bien si j’en suis là avec tous mes doutes et ces incessantes interrogations, si je m’inflige toutes ces tortures c’est que ces vautours par leur grignotage y ont laissés des traces, sur leur proie, c'est-à-dire moi. C’est clair non ? Moi je trouve, et si ça vous a paru bien compliqué à suivre, vous avez un échantillon de l’incroyable productivité de mon cerveau ! Oui, mon p’tit cerveau ne connait pas la crise. La crise, mais la crise de quoi ? Dans ce sens, la crise s’apparenterait à un répit de tous ces rouages de l’esprit ???Mais à ce moment là moi je l’attends la crise tiens !


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  • A trop douter j’me suis perdu au coin d’ma rue,

    A trop douter j’me dis foutu, pas pris, pas vu.

    J’voyais le monde défiler, j’observais la vie m’échapper,

    J’me suis cherché dans l’tourbillon, j’me suis pas vu, j’étais où moi ?

    Niché sous les toits, j’sais plus si j’y crois, j’reste planté là, j’sais plus si j’ai froid,

    Planté là sans toi sans elle sans moi, plus qu’un vide qui glisse sous mes doigts…Mais :

    De petits doutes en petits doutes, j’préfère m’en foutre au prix qu’sa coute,

    Pas assez d’billets dans les poches, pour m’payer l’grand doute sans faire d’écorches.

    J’suis juste moi j’suis juste sincère, pardon mais y’a que ça qu’j’sais faire,

    J’ai pas toujours trouvé l’bon rose, pour vous peindre la vie en prose.

    pas facile de pas déborder, trop de limites à pas dépasser,

    moi qui chante ma liberté, la partie n’est jamais gagnée.

    Dis-moi le monde à quoi ça rime, de trimer et finir par se perdre,

    l’homme cultive la déprime, mais pas question d’en faire ma rime.

    J’vais pas plier j’suis pas fini, il faut sans cesse défier la vie,

    petits pas par petits pas, je rejoins l’tourbillon d’en bas.

    De petits doutes en petits doutes, j’préfère m’en foutre au prix qu’sa coute,

    Pas assez d’billets dans les poches, pour m’payer l’grand doute sans faire d’écorches.

    J’suis juste moi j’suis juste sincère, pardon mais y’a que ça qu’j’sais faire,

    J’ai pas toujours trouvé l’bon rose, pour vous peindre la vie en prose.

    J’suis plus tout seul j’dois assurer, 5 petits doigts ont pris ma main,

    je suis ivre de ma princesse, j’veux savourer cette douce ivresse,

    Inès…pérer papa comblé, d’avoir si bien colorié ma fée.

    Le bonheur est au coin dma rue, j’veux plus jamais perdre ça de vue.

    Mais putain de quoi j’me plains, quand l’bonheur est à porté de main.

    Aller relevez-moi ce rideau ce soir, je me sens vivant de vous voir.


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