• Une main qui te convient, et qui trace ton chemin, mais au bout, une autre qui la tient.

    La vie est belle loin des joueurs de cœur...

    Arrache-moi les ailes mais brûle ton orgueil,

    J'oublie de t'oublier

    Transforme-moi,

    Devenir ses mains pour retrouver ta peau,

    Être ses lèvres pour refondre sous les tiennes,

    Être ses yeux pour revoir briller les tiens,

    Être ses oreilles pour t'entendre dire je t'aime, je t'aime, je t'aime...AH!!

    Réveil brutal, rêve qui remballe ses illusions astrales.

    Souviens-toi amour, le lac aux étoiles

    Toi+moi, besoin de rien,

    Le spectacle d'une nuit filante annonçait finalement l'heure d'une fin imminente.

    La vie est belle loin des joueurs de cœur...

    Depuis quand m'as tu rendu mon cœur, je ne me sens plus vivre, j'étouffe,

    Je ne me souviens plus. Que fais-tu?

    Celle qui a pris ma place me rend de glace.

    Devenue spectatrice de mon propre rôle,

    Hélas,

    Je deviens lasse d'avoir encore pu croire que rien ne se casse.

    Hantée de toi, de nous.

    Tétanisée sur le canapé je me vois dépérir dans ton reflet.

    Je hante ces lieux ou tant de jours nous vécûmes heureux

    La vie est belle loin des joueurs de cœur...

    Pardonne ma colère, pardonne ma haine,

    Pardonne l'enfer dans lequel tu m'as plongée.

    Je t'aime et te hais. Aimer à la haine. Haïr l'amour?

    Etrange conclusion paradoxale d'une histoire banale

    Mais la vie est belle loin des joueurs de cœur...


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  • Torturée, enragée, passionnée, sensibilité trop développée,

    Rire, aimer, mourir d’aimer, pleurer, aimer pleurer puis de nouveau aimer.

    Mon voyage sur terre évolue dans cette drôle d’atmosphère en manque de repères.

    Dans mes bagages parfois lourds à porter, l’héritage artistique fièrement trimbalé,

    Parents atypiques…logique ! La gamine contaminée.

    Ça vous tombe sur la gueule sans prévenir, livré comme ça sans notice ni mode d’emploi,

     et toi tu dois te débrouiller, ni échangeable, ni remboursable.

    Mais je vous répète ce que mon âme me dicte ; raison du voyage : artiste.

    Face au miroir j’inspecte la sublime, fâchée par son reflet… Elle caresse son rêve étoilé.

    En pleine négociation avec son moi intime, elle aspire honteusement, timidement à sa réalité trop souvent refoulé.

    Mais L’étoile a peur de briller et se voit alors évoluer dans l’ombre des éclairés.

    Jamais satisfaite, en quête du grand parfait j’dévale ma vie sans souffle, toujours en apnée.

    J’avance perdue dans la génération des désillusions, ma solitude n’est jamais loin, grand compagnon de mes chagrins.

    Mes douleurs me tiennent éveillées, nourri par un cœur meurtri, saignant, démoli mais toujours en vie.

    Les petites morts de la vie ? Jamais indemne tu en ressors à s’qu’on dit, mais grand malheur nourri l’artiste.

    L’incertitude fais avancer, l’espoir brûle, peur au ventre, paradoxe inévitable d’une soif de vie, et le plein de douleurs svp merci.

    il faut surement être un peu fou pour exister sans se perdre, il faut surtout beaucoup de folie pour ne pas risquer de se perdre.

    Entière, excessive, déraisonnable, indomptable, boulimique d’amour, sensibilité exacerbé, t’en veux encor des mots lâchés? Bref, le mal d’artiste il parait.

    J’attends mon heure: lumière, levée de rideau : sa y’est je suis née.

    Domicile : scène,

    Raison du voyage : artiste.

    Enfin je suis moi.

     


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